Interviews de Morten Harket et Thomas Robsahm sur « a-ha the movie »

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ActualitésMorten HarketInterviews de Morten Harket et Thomas Robsahm sur "a-ha the movie"

Le groupe pop norvégien, a-ha, a été numéro un aux États-Unis en 1985 avec leur titre « Take on me ». Leur premier album, « Hunting High and Low », s’est vendu à 11 millions d’exemplaires et a reçu de nombreuses récompenses. Depuis, Morten Harket, Magne Furuholmen et Paul Waaktaar-Savoy n’ont eu de cesse de tourner dans le monde entier. Parmi les fervents admirateurs du trio norvégien, on retrouve Chris Martin de Coldplay qui ne tarit pas d’éloges sur eux. Au cours de leurs 40 ans de carrière, a-ha a fait comme beaucoup d’autres groupes, ils se sont séparés, puis reformés et se sont lancés dans des projets solos. Un documentaire sur leur histoire a été présenté le 12 juin en avant-première mondiale au festival du film Tibeca à New York. À cette occasion, le leader de a-ha, Morten Harket a accordé une interview via Zoom au magazine Salon.

a-ha the movie : Interviews de Morten Harket

Pourquoi A-ha a-t-il accepté de faire ce film? Qu’est-ce qui a motivé le groupe à se lancer dans ce projet et à ce moment-là?

Je n’ai pas l’impression que nous avons joué un rôle actif dans tout cela, sauf dans la réalisation du film et en se rendant disponibles pour les interviews. C’est plutôt le point de vue du réalisateur (Thomas Robsahm). Nous n’avons pas eu la main sur la façon dont cela a été fait. C’est son film. En ce sens, nous avons un rôle passif. Nous avons simplement accepté qu’il soit là et qu’il rôde dans le coin de temps en temps pendant cinq ans.

Vous vous produisez devant des foules de 200000 personnes et les femmes vous harcèlent pour des photos et des autographes partout où vous allez. Pouvez-vous nous parler des avantages et inconvénients de la célébrité et du statut de rock star? Le film capture une partie de ce cauchemar pour « vivre le rêve ».

La meilleure description que j’ai de ce que c’est que d’être constamment sous le feu des projecteurs, où que l’on aille, c’est comme se faire tirer l’épaule. On peut tirer doucement, ou plus fort, mais ça ne s’en va jamais. Ça continue à vous tirailler. Si je te faisais ça, tu commencerais à rire, mais ensuite tu changerais. Ça commencerait non seulement à t’irriter, mais au bout d’un moment, tu en aurais assez et tu t’emporterais. Ça ne disparaît jamais. Vous êtes confronté à un déferlement d’attention que personne ne demande. Personne n’a la moindre idée de ce que c’est. Je ne connais personne de célèbre qui veuille vraiment tout cela. Mais nous le faisons parce que vous ne pouvez pas l’éviter. Cela fait partie du lot. Il faut l’accepter. Il y a différentes façons d’y faire face. L’une d’entre elles est de l’affronter, de se jeter à l’eau et d’y rester. À bien des égards, c’est une attitude plus saine que d’essayer de l’éviter parce que vous ne pouvez pas gagner. Vous avez davantage l’impression de prendre les choses en main et de les décider, au lieu que cela vous arrive tout seul. Si vous êtes plus direct à ce sujet et que vous vous y confrontez — pas de manière conflictuelle — mais que vous reconnaissez que c’est comme ça. Partout où l’on va, c’est la même chose.

Le plaisir de jouer est-il la contrepartie de toute l’attention et de la célébrité?

Je ne sais pas si c’est une contrepartie, car le spectacle est un partage honnête entre soi-même et le public. Tout le monde comprend ce qui se passe. Une fois que vous êtes hors de la scène, il n’y a plus de véritable communication. Les gens ne comprennent pas du tout l’autre côté. Il y a un énorme fossé qui se creuse dès que vous sortez de scène. Lorsque vous êtes devant la caméra, vous vous adressez activement aux gens parce que vous êtes interviewé, ou vous vous confrontez à un public de masse — c’est quelque chose d’actif — vous montez sur scène, et vous le faites. Lorsque vous en sortez, dans tous les autres domaines, vous retournez à votre vie privée. Ce n’est pas le cas de la célébrité.

Ce n’est pas non plus après vous qu’ils en ont. Vous n’avez jamais vraiment l’impression d’être connecté. Vous devenez simplement un objet, et cela efface complètement l’aspect sujet de la chose. C’est ce que ressentent les femmes lorsqu’elles sont objectivées, ou lorsqu’elles sont des objets pour les hommes, ou lorsque vous devenez un objet sexuel par opposition à une sorte de sujet. C’est vraiment la même chose.

Dans le film, vous dites franchement que vous êtes très dur avec vous-même. Vous êtes critique sur scène lors d’une vérification du son, ainsi qu’en studio et même pendant une répétition. J’admire votre recherche de la perfection, mais pensez-vous qu’étant donné votre succès initial, vous devez continuer à faire vos preuves? Est-ce qu’il y a un sentiment de syndrome de l’imposteur après avoir connu le succès?

Je comprends que vous pensiez ainsi, mais ce n’est pas le cas pour moi. Je me réfère à mon propre sens critique, qui vient de mon côté ludique. Je sais ce que je peux être, je sais ce qui est potentiellement là et réalisable, et c’est un état d’être qui est merveilleux quand on le touche. C’est un état d’esprit qui est merveilleux quand on l’atteint. Il est tout près de nous, tout le temps, mais pas facilement accessible. Atteindre ce moment où quelque chose se voit donner des ailes par votre implication — vous devenez une partie de quelque chose de nature spirituelle. Il y a une relation et une connexion qui sont merveilleuses. C’est ce que je recherche.

Le revers de la médaille, c’est quand vous ne vous entendez pas correctement. Si vous êtes gymnaste et que vous ne savez pas où se trouve le sol, il est difficile de savoir où atterrir. C’est la même chose pour un chanteur. Si vous ne vous entendez pas correctement, vos références sont brouillées, vous ne savez plus où vous êtes, et vous devez viser quelque chose qui semble être le mieux. Lorsque vous êtes dans cet état d’esprit, vous allumez d’autres côtés de votre système afin de compenser ce qui vous fait défaut. Il est difficile d’être enjoué en même temps et d’avoir accès à ce que l’on peut être. Cela n’arrive pas vraiment.

De même, j’ai constaté que vous aviez une volonté pour changer votre image, passant du statut de groupe pour adolescents à un groupe de musique plus sérieux. Dans quelle mesure contrôliez-vous votre image? Le film donne l’image d’une certaine naïveté du groupe.

Nous n’avons jamais voulu être un groupe pour adolescents ! Nous n’étions pas à la merci des dirigeants, mais ce sont aux artistes d’apprendre et de se positionner là où ils veulent être dans le tourbillon des événements. De la naïveté, certainement. Nous n’avons pas fait le lien avec le fait que la caméra crée une image en un millième de seconde où vous êtes entre deux expressions différentes sur votre visage, et où l’on a l’impression que vous êtes figé dans cette expression, qui est facilement utilisée pour transmettre quelque chose qui n’a jamais été dans votre esprit. C’est ce que les médias utilisent en permanence. Ce n’est pas vous. Ce n’est pas vraiment quelqu’un. Il n’y a pas beaucoup de personnes dans les médias qui abusent activement de ces choses, mais vous profitez de quelque chose dont vous voyez le potentiel et qui est utilisé pour ce qu’il peut être utilisé.

Le succès des débuts vous a peut-être permis de prendre une nouvelle direction, plus sérieuse, avec votre musique par moments, mais c’était un peu un piège. Je pense que « Scoundrel Days », votre deuxième album, était plus dans l’esprit du groupe, et il présente certainement des chansons différentes. « October » a une ambiance lounge jazzy et « Manhattan Skyline » est une vraie chanson hybride. Pouvez-vous nous parler de l’évolution du groupe?

Nos démos pointent plus vers une musique de type « Scoundrel Days » que vers le premier album et ce qu’il est devenu. Le premier album n’est pas le meilleur reflet du groupe. Au lieu de dire qu’il s’agit d’une évolution du groupe, il s’agit plutôt d’un groupe qui s’affirme davantage, qui est plus lourd et qui est trop désireux d’éviter certaines choses, ce qui est un autre type de prison. Tu ne devrais pas faire quelque chose pour éviter quelque chose d’autre. On devrait faire quelque chose parce qu’on est attiré par cette chose et être libre de l’explorer et non le contraire. Ce serait plus honnête.

Donc, il nous a fallu du temps pour devenir bon, voire jamais. Nous ne sommes pas d’accord sur tout, non plus. J’ai une vision légèrement différente de ce genre de phénomène ou de ces mécanismes et de leur fonctionnement. Je trouve que Pål et Magne sont plus en phase l’un avec l’autre sur cet aspect, tandis que je crois en ce que nous sommes, et en ce que nous pouvons être, et je m’en félicite. À mon avis, les deux autres sont plus préoccupés par l’apparence des choses, et pour moi, cela devient une entrave à votre esprit libre dans votre musique. Peut-être ont-ils reconnu cela en eux jusqu’à un certain point, et peut-être pas du tout. Je pense que le groupe est un peu freiné par cette attitude.

Avez-vous une chanson préférée, une chanson qui aurait dû être un tube ou qui n’a pas eu la chance qu’elle méritait, ou une chanson qui, selon vous, représente mieux le groupe?

Il peut y en avoir plusieurs. Je n’ai pas de chanson préférée. Je peux pencher pour une chanson pendant une période, puis pour une autre. Mais toutes les chansons que nous avons faites, nous avons eu une sorte de point faible à un moment donné, sinon elles ne seraient pas là. Et il y a beaucoup de chansons en préparation qui n’ont jamais été enregistrées et publiées. Il y a des pierres angulaires. Sur « Memorial Beach », il y a une chanson que la plupart des gens ne connaissent pas, « Cold as Stone », que j’aime bien. Il y en a beaucoup d’autres qui sont plus le côté sombre du groupe. A-ha est un groupe sombre, vraiment. C’est de là que nous venons. Aucun de nous n’a écouté de la musique pop en grandissant. Nous n’aurions pas écouté A-ha nous-mêmes, à cause de l’image du groupe. À cause d’un certain nombre de choses. À cause de moi, par exemple. [Rires]

Le premier succès a été ce single, qui s’est imposé lorsque la vidéo MTV est sortie. Quel a été, selon vous, le pouvoir de cette chanson / vidéo à l’époque? Une heureuse surprise? Trop, trop tôt?

Vous demandez beaucoup de choses en même temps ! J’étais tout à fait convaincu que nous allions réussir sur la scène mondiale. Je n’en ai jamais douté, car c’est un morceau honnête et authentique. Cela ne m’a jamais surpris du tout. Trop, trop tôt? Pas trop tôt. Trop? Certainement, définitivement. Nos vies ont changé. On a été percutés par un TGV. On ne se réveille pas tout de suite après ça. Il faut beaucoup de temps pour se ressaisir. On a cessé d’être un groupe dès qu’on l’a fait. Il a fallu un an ou deux avant de commencer à vraiment… Personne n’avait la moindre idée de ce que c’était que d’êtres dans cette tourmente. On n’a pas le temps de réfléchir. On fait juste ce qu’il faut pour s’en sortir, d’une certaine manière. Mais plus tard, on est devenu un groupe. Nous avons passé des décennies sur la route. J’ai l’impression que le documentaire nous laisse un peu de côté dans la seconde moitié, qui relate la période où nous nous sommes remis ensemble jusqu’à aujourd’hui. C’est la plus longue période pendant laquelle nous avons été ensemble, je crois. Et c’est la période où nous avons fait nos meilleures tournées. Nous avons joué devant beaucoup plus de monde dans la seconde moitié de notre carrière que dans la première, et en matière de succès, c’est un plus grand accomplissement que de réussir, je dirais.

Quelles observations faites-vous sur l’héritage et la longévité du groupe? Aviez-vous prévu que vous joueriez encore avec Magne et Pål pendant presque 40 ans?

30 ans oui, mais pas 40 ans. J’ai vu trois albums pour commencer. Je n’ai pas l’habitude de voir des choses, mais c’est devenu la réalité.

J’ai été agréablement surpris de constater que le film ne s’attarde pas sur les problèmes de dépendance, ni sur aucun des pièges typiques des rock-stars. Il y a eu des disputes sur les crédits d’écriture, une pause, des albums solos, des réunions et des retours, mais….

C’était à prévoir. Ce que je ressens, c’est que l’accent est mis dans la seconde moitié du film sur les désaccords et les problèmes. Mais il faut garder à l’esprit que nous sommes ensemble depuis tout ce temps et que nous avons choisi de nous réunir et de nous retrouver encore et encore. Nous avons un profond respect les uns pour les autres et je suis toujours fier et honoré d’être associé à eux. Et nous ressentons tous la même chose. Mais nous ne sommes pas les mêmes, et cela fait partie du jeu. Nous sommes tous les trois complémentaires pour former A-ha. Magne est un auteur-compositeur beaucoup plus important dans A-ha qu’on ne le pense ; un bon nombre de riffs et d’accroches viennent de Magne. Pour moi, entrer là-dedans avec l’écriture de chansons, cela ne s’est jamais produit. Je le fais à côté parce que c’est ce qui fonctionne. Je suis cool avec ça.

a-ha the movie, un documentaire réalisé par Thomas Robsahm

Le film « a-ha the movie » a été réalisé par Thomas Robsahm. Il a été diffusé pour la première fois le samedi 12 lors du festival du film de Tribeca à New York. Le film montre l’évolution du groupe, depuis sa formation et ses difficultés des débuts jusqu’à son succès fulgurant et les divers conflits au sein du groupe qui menacent de le faire éclater à tout moment. Bien sûr, c’est la musique le plus important en fin de compte, et elle est en grande partie la plus forte. Pour les personnes qui ne connaissent a-ha que par leur tube ou leur premier album, « A-ha the Movie » montre que ce trio n’est pas un feu de paille et que nombre de leurs morceaux plus profonds valent la peine d’être écoutés.

Dans une interview dans Cineuropa, Thomas Robsahm revient sur ce qu’il l’a poussé à réaliser un film sur le groupe norvégien.

Comment a commencé l’aventure avec A-ha?

On peut dire que ça a commencé en 1982, quand j’ai appris l’existence du groupe. J’étais également musicien dans les années 1980, et on entendait parler de ces Norvégiens qui allaient en Angleterre et qui avaient l’ambition de devenir des pop stars. À l’époque, les gens pensaient qu’ils étaient fous — personne ne croyait que cela pouvait arriver. La Norvège était à la périphérie de l’Europe : nous n’avons obtenu aucun point au concours Eurovision de la chanson et nous ne nous sommes jamais qualifiés pour quoi que ce soit en football. Il semblait impossible de réussir à l’étranger. Et effectivement, la première version de la chanson « Take on Me » a été un flop. Mais la deuxième a été un grand succès, et on a commencé à prendre A-ha au sérieux. Avec leur deuxième single, « The Sun Always Shines on TV », j’ai été vraiment impressionné sur le plan musical également. Ils se sont démarqués des autres groupes et j’ai suivi leur carrière depuis lors. L’idée du film est venue plus tard, après avoir vu le documentaire Let It Be sur les Beatles. En 2009, j’ai parlé à Magne [Furuholmen] de A-ha et lui ai fait part de mon désir de réaliser un film sur l’enregistrement en studio de leur prochain album. Il a aimé l’idée du film, mais a dit qu’il n’y aurait pas de « prochain album », puisqu’ils allaient se séparer. Puis ils ont fait leur come-back en 2015, et j’ai commencé à travailler avec eux en 2016, en espérant toujours qu’ils fassent l’enregistrement que j’avais souhaité.

Dans votre animation, vous avez utilisé l’esthétique de certains clips du groupe. Comment avez-vous développé le concept visuel du film?

Ce que j’aime le plus dans les documentaires, c’est que l’on ne sait pas exactement ce que le film va donner à la fin. Il y avait beaucoup d’options différentes : mon idée était d’être dans le studio avec eux, en train d’enregistrer. Là, j’aurais utilisé plus de caméras et j’aurais eu besoin de moins d’images d’archives. Comme je n’étais pas sûr que cela se produise, j’ai dû décider du concept visuel une fois le tournage terminé. J’ai dû trouver le film pendant le montage. J’ai utilisé les animations pour illustrer la période où ils étaient très jeunes, car il n’y avait pas beaucoup de matériel à utiliser à ce moment-là.

Vous avez utilisé une quantité énorme d’images et de matériel d’archives. Comment avez-vous effectué vos recherches?
J’avais peur d’utiliser trop de matériel que les gens connaissent déjà, par exemple sur YouTube. Bien sûr, j’ai aussi fait des recherches sur YouTube, mais heureusement, nous avons trouvé du matériel inédit que nous avons pu utiliser.

Votre perception du groupe a-t-elle changé pendant la production du film?

Pas tant que ça. D’un côté, ce sont des gens extrêmement gentils, mais en réalité seulement de manière séparée. Dès que vous avez affaire à eux en tant que groupe, cela devient très difficile. Il est très difficile de se rapprocher du groupe — le groupe est comme un enfant qu’ils ont tous eu ensemble, mais qu’ils n’arrivent pas à maîtriser.

Quels ont été les plus grands défis de la réalisation du film?

Les réunir tous dans la même pièce et les amener à faire de la musique ensemble. Ils ont tous les trois dit oui au film, mais je n’ai jamais eu l’occasion de leur parler en même temps.

En plus d’être un portrait du groupe, le film est aussi un document historique sur toute cette génération norvégienne et européenne. Avez-vous trouvé des parallèles avec votre propre vie privée et professionnelle?

Dans les années 1980, la Norvège ressemblait davantage à un petit village — personne ne connaissait Oslo. a-ha nous a rendus plus européens et plus connectés au monde. Pour moi, a-ha a changé la perception de la Norvège pour le monde entier.

Quels sont les aspects les plus importants du groupe que vous vouliez transmettre?

Qu’ils sont le groupe le plus sous-estimé de l’histoire de la pop. Je le pense vraiment, car leur musique est tellement géniale et ils méritent beaucoup plus de reconnaissance. Je pense que c’est en partie parce qu’ils sont norvégiens et non britanniques ou américains, et en partie parce qu’ils étaient perçus comme un groupe pour adolescents, ce qu’ils étaient au début — mais c’était aussi un groupe très ambitieux et musicalement avancé. Les gens ne savent pas que, en concert, ils attirent toujours un public plus nombreux que beaucoup d’autres grands groupes plus connus. Mais ils ont fait quelques mauvais choix en cours de route et devraient se respecter davantage. D’une certaine manière, ils sabotent leur propre héritage. Ce n’est pas seulement un film sur un groupe, mais aussi sur l’amitié et la difficulté des relations étroites au fil du temps.

L’avant-première au festival Tribeca de New York

Suite à l’avant-première, « a-ha the movie » a reçu une note de 4 étoiles sur 5 par le site https://joshatthemovies.com. « The Movie est une histoire attachante sur la réalisation de vos rêves et de la volonté d’y croire. Le documentaire est d’une grande profondeur, un portrait vraiment honnête des personnalités et des idées musicales. Si 2020 nous a appris quelque chose est que la résilience de la créativité et de l’amitié peut résister à n’importe quelle tempête. J’ai hâte d’explorer davantage l’incroyable œuvre d’a-ha, car les répercussions de leur impact sur l’industrie musicale se font encore sentir aujourd’hui. »

Distribution du film a-ha The Movie

Le film va être distribué à l’international par First Hand Films. Il sortira au Japon (Klockworx), en Corée du Sud (Company L), en Pologne (Mayfly), en Norvège (Euforia), en Suède (TriArt) et au Danemark (Øst for Paradis). Le distributeur Salzgeber s’occupera de la diffusion en Allemagne, en Autriche et en Suisse.

Le film est également vendu à plusieurs chaînes de TV, comme la ZDF pour ARTE en Allemagne et en France, SRF et RTS en Suisse, la NRK pour la Norvège, SVT pour la Suède, ERT pour la Grèce, YES pour l’Israël, VRT pour la Belgique, YLE pour la Finlande et RUV pour l’Islande.

Thomas Robsahm a remarqué un vif intérêt dans les pays suivants : Singapour, Brésil, France, le Benelux et la Grande-Bretagne. First Hand Films est en discussion avec des distributeurs américains. Pour les distributeurs intéressés pour le documentaire, vous pouvez vous mettre en relation avec https://www.firsthandfilms.com.

Sources :
https://www.salon.com/2021/06/12/a-ha-the-movie-morten-harket/
https://cineuropa.org/fr/interview/405798/
https://joshatthemovies.com/2021/06/12/tribeca-2021-a-ha-the-movie/

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